1. |
Karma
06:44
|
|||
Nulle force défiée ne nous arrêtera
Sens le mal
Sous la lame
L'heure où l'ire nous fâche
Somment nos mots
Sonnent les chocs
Craignent
Nos crânes de craie
Les fragments de revanche
Mais déjà l'oubli les hache
Selle l'animal
Serre lanières
Sans anicroche
Nulle force défiée ne nous arrêtera
Mais dès lors ombrage nous voile
Gare à karma!
Filer ses ailes avant qu'elles ne sombrent et nous écachent
Vaines au mieux
Vénéneuses
Viennent au feu
Vénielles, nos âmes
Sans faille
Il le fallait
Gare à karma!
Nul ne le fuit ailleurs...
Ses filets sur nos têtes volent
Vaines au mieux
Vénéneuses
Viennent au feu
Vénielles, nos âmes
Sans faille
Il le fallait
Nourri l'échec qui questionne les astres
Peur inerte du ciel fragile agit
Ou est-ce l'espace qui pèse?
Nulle prophétie à se plier en quatre
Des gestes passés balancent nos vies
Eux lestent, lestent, lestent
Carnage aux pavés salis
Quand leurs chiendents de mâtins impavides salivaient
Esclaves ou exploités là, où est-ce bas? Eux blessent!
Crime pour une salve ici
En crachin dans nos matins s'épanchera mais il le fallait
Où espoir, à l'Est, Ouest, bas, ne cessera?
Gare à karma!
Filer ses ailes avant qu'elles ne sombrent et nous écachent
Vaines au mieux
Vénéneuses
Viennent au feu
Vénielles, nos âmes
Sans faille
Il le fallait
Gare à karma!
Nul ne le fuit ailleurs...
Ses filets sur nos têtes volent
Vaines au mieux
Vénéneuses
Viennent au feu
Vénielles, nos âmes
Sans faille
Il le fallait
Sèves suivent un cercle qui nous cerne
Mais loin la ligne le cache
Silence, chaos
Sang et eau
S'équilibrent et se tâchent
Sèves suivent un cercle qui nous cerne
Mais loin la ligne le cache
Silence, chaos
Sang et eau
S'équilibrent et se tâchent
Sèment ces germes
Sèment ces gemmes
Ces êtres que nous sommes les lâchent
Serpents, oiseaux
Serres et os
S'inversent mais rien ne gâchent
Sèves suivent un cercle qui nous cerne
Mais loin la ligne le cache
Hurle combat
En écho sous mes pas
Pour mon mal ou à mon avantage
Encore une fois
L'étau resserre nos voix
Nos armes font le pari que ça passera
Encore une fois
Nos peaux ont fait leur choix
Que système sibyllin recrachera
Hurle combat
Impression de déjà
Vécu, avalé ou davantage
Gare à karma!
Filer ses ailes avant qu'elles ne sombrent et nous écachent
Vaines au mieux
Vénéneuses
Viennent au feu
Vénielles, nos âmes
Sans faille
Il le fallait
Gare à karma!
Nul ne le fuit ailleurs...
Ses filets sur nos têtes volent
Vaines au mieux
Vénéneuses
Viennent au feu
Vénielles, nos âmes
Sans faille
Il le fallait
|
||||
2. |
Epineuse Saison
05:48
|
|||
Dans l'humus du monde repose la boue
De fanes humides la mousse repousse mais sous
Cette humeur douce mordent racines toujours
Qui s'approchent en préface, l’ère s'amorce
Scrute, inspecte
Stupeur suspecte
Fibres affleurent
S'établissent s'étalent
Stolons, spores...
Stop
Dans l'humus du monde renaissent un jour
De souches du mal humain les pousses, autour,
L’Homme en mouche s'affole s'avoue en trouble
Aguicheuses qui ne s'arrachent, elles s'accrochent
Saints sépales
Inspirent, m'aspirent
Stagne extase
Expressives stigmates
Stop, stop
Leurs corolles éblouissent
Leurs symboles luisent aussi
Lucioles oubliées soufflées sur nos yeux
Savent et savourent le danger de leur feux
S’adressant à nos vœux
Dames camaïeux de dahlias
Et camélias captent nos âmes
De leurs mourons mandent nos bras
Nous suivons l’arôme de l’appât
De l’humus du monde
Fœtus horticole
Ne pousse jamais noble
Dans l’humus du monde renaissent un jour
De souches du mal humain les pousses, parcourent
Gorges à bouches, plantes de pied aux amours
Dînent nos corps, absorbent tout
Tels carnivores dévorent
Nous arborent en écorces
La saison est finie
Mais renaîtra à l’infini
Dames camaïeux de dahlias
Et camélias captent nos âmes
De leurs mourons mandent nos bras
Nous suivons l’arôme de l’appât
L’aube d’une aubaine
De lumière baigne
Pépinière d’aubépines, empyrée sur terre
Ses épines s’égrainent là et l’aurore espère
Pionnière de centaines
L’aube d’une aubaine
A l’aube d’une aubaine
Et l’aurore espère
A l’aube d’une aubaine
|
||||
3. |
Urgente Théurgie
06:19
|
|||
Dans l'humus du monde repose la boue
De fanes humides la mousse repousse mais sous
Cette humeur douce mordent racines toujours
Qui s'approchent en préface, l’ère s'amorce
Scrute, inspecte
Stupeur suspecte
Fibres affleurent
S'établissent s'étalent
Stolons, spores...
Stop
Dans l'humus du monde renaissent un jour
De souches du mal humain les pousses, autour,
L’Homme en mouche s'affole s'avoue en trouble
Aguicheuses qui ne s'arrachent, elles s'accrochent
Saints sépales
Inspirent, m'aspirent
Stagne extase
Expressives stigmates
Stop, stop
Leurs corolles éblouissent
Leurs symboles luisent aussi
Lucioles oubliées soufflées sur nos yeux
Savent et savourent le danger de leur feux
S’adressant à nos vœux
Dames camaïeux de dahlias
Et camélias captent nos âmes
De leurs mourons mandent nos bras
Nous suivons l’arôme de l’appât
De l’humus du monde
Fœtus horticole
Ne pousse jamais noble
Dans l’humus du monde renaissent un jour
De souches du mal humain les pousses, parcourent
Gorges à bouches, plantes de pied aux amours
Dînent nos corps, absorbent tout
Tels carnivores dévorent
Nous arborent en écorces
La saison est finie
Mais renaîtra à l’infini
Dames camaïeux de dahlias
Et camélias captent nos âmes
De leurs mourons mandent nos bras
Nous suivons l’arôme de l’appât
L’aube d’une aubaine
De lumière baigne
Pépinière d’aubépines, empyrée sur terre
Ses épines s’égrainent là et l’aurore espère
Pionnière de centaines
L’aube d’une aubaine
A l’aube d’une aubaine
Et l’aurore espère
A l’aube d’une aubaine
|
||||
4. |
Anecdote
04:04
|
|||
Ecoute encore complote l’anecdote
Et à quel cou, sur quel compte elle pendeloque
Feint, diffame
Si affamée à faire la fable
Ecoute encore complote l’anecdote
Sur qui elle court, de quels codes elle se dote
D’alpha à fin
De phrases affables elle fausse la fame
Aux airs livrent lèvres populaires
Leurs bacilles poix de cerveau
Poison passion des hères
Seule, progresse pandémie de mots
Informe, enferme, forme bulle de verre
Formule nos courants mentaux
Nos âmes quittent leur rivière
Quel faible faussement parfait,
Quel affamé fera la fable, infâmera les faits?
Infectera jusqu’à ma foi ?
Tous ont perdu le fil, l’affect
Vendu l’antidote, le vrai
De vagues remèdes s’altèrent et se taisent
Intimes muets
Les seuls que j’ai,
Liens indemnes, se resserrent
Ecoute encore complote l’anecdote
Sur qui elle court, de quels codes elle se dote
D’alpha à fin
De phrases affables elle fausse la fame
Vois, ville de vice se surveille,
Saigne
Voyeurs cœurs de robots,
En ruban, enserrent la scène
Tous ont perdu le fil
L’affect
Vendu l’antidote, le vrai
Le dialogue, l'après
Rumeur se réveille
Tard travaille à la chaîne
D’horreur à oreille
Le bruit raille loin s’essaime
L’ampleur qui s’enraye
L’heure d’une faille du système ?
Ecoute encore complote l’anecdote
Tous ont perdu le fil, l’affect
Vendu l’antidote, le vrai
De vagues remèdes s’altèrent et se taisent
Intimes muets
Les seuls que j’ai,
Liens indemnes, se resserrent
|
||||
5. |
Synopsis
04:20
|
|||
Vois ! Sinécure est d'or !
Pire, admire, en adepte dévore !
Vois s'il n'est de raccord
Entre cœur et regard...
Fiévreux air mélodiant dans l’atmosphère
Alors que tout démarre au soir clair
De pavés transpirant l'orage envolé
Là, d'une ruelle en décor
Qui m'appelle sous la lune charnelle ?
L'oxymore à la grâce sonore
Une douceur au curare
Elle me désarme
Alarme l'émoi
Aime sentir
Son charme battant sous ses pas
Elle les désarme
Carmin et bas
Drames attirent
Madame cœur insane incarne
Elle me désarme
Madame, Madame, Madame,
Matoise magistrale
M’absorbe dans le cadre
Madame, Madame, Madame,
M’absorbe dans le cadre
Que les tourments m’emmènent je veux voir
Mais scellé à sa peau le sort se débat
Sanglant à son jeu une sainte saveur déçue
Sonne le beffroi
Oh sauve toi !
La cadence accélère... Cloches, clefs... Cachottière
Accomplit la sentence, clame silence
Madame malmène
Maquille, masque, aime
Malsaine scène pathogène
Où le malheur a sa reine
Quand s'égrènent les couloirs
Que les tourments m’emmènent
Je veux voir
Abat leurs armes
Les fait appâts
A sertir
Son charme battant sous ses pas
Elle me désarme
Carmin et bas
L'âme attirent
Madame cœur insane incarne
La cadence accélère... Cloches, clefs... Cachottière
Accomplit la sentence, clame silence
La cadence accélère... Cloches, clefs... Cachottière (Madame malmène)
Accomplit la sentence, clame silence (Maquille, masque, aime)
La cadence accélère... Cloches, clefs... Cachottière (Madame malmène)
Cloches, clefs... Cachottière (Silence) (Maquille, masque, aime)
Accomplit la sentence, clame…
La cadence accélère... Cloches, clefs... Cachottière (Madame malmène)
Cloches, clefs... Cachottière (Silence) (Maquille, masque, aime)
Accomplit la sentence, clame…
Silence… Silence… Silence…
Silence… Silence…
Silence…
|
||||
6. |
RAZ
04:17
|
|||
Vogue
Au vague syncopé éclair
Aiguillage 0/1, trait/point
Gronde
Grêle cœur, tonnerre
Cage salutaire s'est tue davantage
Invoque
Tente soliloque, prière
Pâles présages : plusieurs, un, aucun
Auprès du raz
D'ondées blanches d'oraisons s'est troublé le passage
Seul nous relie ce code salvateur même si dérisoire
Il ne s’éteindra
Aide m’atteindra
Du fond du brouillard
Si je reste là de l'océan d'horizon l'otage mais sage
Pleure
Pluie, peur persévèrent
Sauvetage de rêve à rivage
Tarde
Talent de noyer ses nerfs
Sabordage de rouge et de rage
Griffe grège visage
Et grèvent les cordages de courage condamnés
Écume de l'ire
De plus grave ma peau de proie
Je ne dénie pas
Auprès du raz
D'ondées blanches d'oraisons s'est troublé le passage
Seul nous relie ce code salvateur même si dérisoire
Il ne s’éteindra
Aide m’atteindra
Du fond du brouillard
Si je reste là de l'océan d'horizon l'otage mais sage
L’ocelle du ciel caché
Le guide oscillant est cassé
Comment la réponse se décèle
Alors que seul et sillage effacé
Se lamentent au clair de la lampe
Mes sens qui ne se rappellent ?
Etanche mémoire je lamelle
Cisèle, lamine le limon qui la hante
Sors-moi de là !
Mais grèvent les cordages de courage condamnés
A l’eau me livrent, au noir m’abandonnent
Ecume de l’ire, de plus empoisonne espoirs
De nous revoir
|
||||
7. |
Après le Raz
02:04
|
|||
Après le raz...
Ici pourrons-nous nous revoir?
Après le raz...
Limpides mais inanes sont les mots que j'épellent
Auprès de moi
Comme derrière l'horizon
Prolifèrent les mirages
Après le raz...
La peine est là
Limpides mais inanes sont les mots que j'épellent
|
||||
8. |
Ataviques Attaques
05:47
|
|||
Dort masse falote
Toute une conscience à sculpter
De la figure au profil
Pèse natale amorce
D'un résidu ou d'un hile
Qui en devient une entrave
Tu sais qui te traque
Tu sais qui te traque
Héritage qui rend fragile
Et grave, provoque (tu sais qui te traque, tu sais qui te traque)
Cicatrices sous forme fossile
Qu'on n’aurait pas voulu voir
Tu sais qui te traque
Tu sais qui te rattrape
Tu sais qui t'attaques
Tu sais qui t'attaques
Tac tac tac tac !
En matière statuaire opaque
Dans laquelle, en gel, sommeillent ataviques attaques
Je veille un sort en deçà (t'attendent)
Qui survit (t'attachent) sûr de soi (ataviques attaques)
Que ce sel saturé intact
De sensorielles séquelles sérielles : ataviques attaques
Tel un siècle en sable
S’évanouisse derrière moi!
Arias galopent
Dans ma confiance à l'arrêt
D'argile et en somme fissile
A laquelle s'évoquent
Egratignures infantiles
Terrées au fond d'un tiroir
En matière statuaire opaque
Dans laquelle, en gel, sommeillent ataviques attaques
Je veille un sort en deçà
Qui survit sûr de soi
Que ce sel saturé intact
De sensorielles séquelles sérielles : ataviques attaques
Tel un siècle en sable
S’évanouisse derrière moi!
Craque l’envie rouge dans les rouages d'un âge passé
Craque l’envie rouge dans les rouages d'un âge passé
Que le temps s’écroule si je craignais de l'affronter
Carcasses de souvenirs il sait préparer
Maquiller, recueillir
Enterrer puis mentir
Il m’a gavée lestée
De cauchemars, atone laissée
Grandie pour le délaisser
Je prends forme et effet
Assez forte pour imprimer ma pierre
D’une scandaleuse folie d’être là
Pour penser que la lumière de l’avenir lime les fantômes saufs
Et les motifs de griffes qui encore crissent
Fait de mon dessein des ailes de Victoire
Et mon cœur une dentelle de mémoire
|
||||
9. |
A l'Absent Murmurer
05:47
|
|||
Sceller sous la langue les mots
Les glisser au fond de l'estomac
Coma vocal, langages mentaux
Éthérés en pensées de santal
Messagères médicinales
Oh poussières, poussières portez-les
Zéphyr à plat
L'automne sait pourquoi
Tu pourrais ne pas m'entendre
Indices à l'Absent murmurés
Aiguisent mes instincts embrumés
Esquissent mes espoirs abîmés
Souffles de voix attaquent tangue ma tête attachée à toi, toi
Je suis sage
Attends l'écho de ta bouche close
Salive songes
Avale une dose d'espoir que j'ose :
Fébriles sœurs
Étreignant l'osmose des liens éclos
L’émoi émane des âmes diaphanes
|
||||
10. |
Les Ouailles Noyées
06:31
|
|||
Chaque pacte engage
Oyez au foyer haut voyage imagé
Fautes et faits
Aux habits familiers
Haut s' haïssent amis mais
Il y a mille années alliés
Fautes et faits
Oyez au foyer haut voyage imagé
Chaque pacte engage
Oyez au foyer haut voyage imagé
Des ouailles noyées
Des halos ailés, double et divinités
Aux ouailles damnées
A l'eau noyées
Sœurs du ciel originel
Lune et l'autre élisent ellipses
Autour descendance constelle
Pourtant l'opaline conspire
Elle, jalouse
Déjà las de sa lumière subliminaire, suggère :
“Changent les anges en malheur
Que jamais n'arrive cette heure
Crois-moi
A menace éteinte, bon choix”
Ainsi sale alliance se scelle
Invoquant l'infanticide
Sac captieux peuplé de pierres
Fait celle qui éclipse ses filles
L'autre gênée
Ose un geste : que désagrège nœud précaire, libère
Mère de lumière
De désespoir se pare
Car fier pacte stellaire
La fait meurtrière
Des ouailles damnées
A l'eau noyées
Ces mots engageaient
“Crois-moi
A menace éteinte, bon choix”
Bientôt mer dissipe suaires
La blême glorieuse siens délivre
La blonde amère déblatère :
“Dès lors mon orbe t'est interdite”
A jamais
Agitées, de leur collusion s'écœurent et colèrent
Mère de poussière
De clairs regrets se pare
Car fier pacte stellaire
La fait meurtrière
Des ouailles damnées
A l'eau noyées
S'ouvrent sacs sur le sable…
Sel, liquide et froid
Se respirent d'en bas
Des abîmes la vie bat
Se ranime la soif
Ascendant changement
“Corps encore tiraille
Nos gènes en bataille
Or colore écailles
Iode gorge nos entrailles”
Ascendant changement
Flot de billes s'entrebâillent
Enfants guéris
Dans leurs yeux salins silencent des océans clairs
Brillance dermique
Résurgence ardente des aïeux métamorphose meilleure
Que leur histoire
“Corps encore tiraille
Nos gènes en bataille
Or colore écailles
Des eaux
Sommes l'animal royal”
Leur histoire,
Conte d'hier
Ascendant changement
|
SCEAU DE L'ANGE Rhône-Alpes, France
Made by an intense and contrasted universe, Sceau de l'Ange is over all an open-minded Progressive Metal! A sophisticated yet accessible music, a female voice that doesn't always go where you expect it to, French poetry with their own musicality and mainly the desire to travel from the abyss to the atmosphere and from the microcosms to the universe... ... more
Streaming and Download help
If you like Ascendance, you may also like:
Bandcamp Daily your guide to the world of Bandcamp